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Je viens de tomber sur un article intéressant (je trouve) de Sarah M. Munoz doctorante en science politique et spécialiste de l’adaptation aux changements climatiques que je vous invite à le lire (https://theconversation.com/climat-comment-lindustrie-petroliere-veut-nous-faire-porter-le-chapeau-213142 ).
Votre outil, produit me semble-t-il, les effets que critique Sarah M. Munoz : nosgestesclimat.fr attribue la responsabilité de l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques uniquement aux individus et cela a pour effet de « renverse la responsabilité du problème climatique vers le consommateur, de manière à en effacer celle des industries en s’excluant de la recherche de solutions ».
L’article rappel aussi que ce sont eux qui ont inventés le terme et le concept d’« empreinte carbone » qu'on peut lire bien naturellement un peu partout sur le site nosgestesclimat.fr. Je précise tout de suite que je ne vous en fait pas un reproche, ce terme inventé par BP en 2004 est rentré dans notre sémantique mais sans faire un point Godwin mais point historique, rappelons-nous que dans son journal, Joseph Goebbels écrivait "Nous ne voulons pas convaincre les gens de nos idées, nous voulons réduire le vocabulaire de telle façon qu'ils ne puissent plus exprimer que nos idées." Bref, je m'écarte un peu du sujet mais il me semble intéressant de rappeler ce fait historique effroyable à notre situation contemporaine. Vous développez un outil que nous utilisons pour nous pousser à trouver des solutions d’adaptation individuelles afin de palier à des problématiques créées en grande partie par ceux-là même qui ont conceptualisé cet outil pour s’en exclure. Ils ont bien réussi leurs coups !
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Bonjour @Riko7887,
Merci beaucoup pour votre commentaire, qui rejoint d'autres que nous avons fréquemment.
Nous faisons le pari que pour beaucoup de personnes, les prises de conscience sont d'abord individuelles avant d'être collectives. Je comprends, j'observe ma vie, je fais quelques ajustements, je vois que ça ne sera pas assez, je m'engage au niveau collectif. Notre outil insiste bien sur cette dimension globale du changement : à ce stade, nul n'est capable d'atteindre 2 tonnes d'empreinte avec 1,55 tonne de services sociétaux. Il faut que l'on prenne conscience tous ensemble que notre mode de vie n'est pas soutenable, et qu'il va falloir faire plus que pipi sous la douche. Que tout le monde comprenne que si même avec des ajustements le but semble inatteignable, c'est qu'il y a quelque-chose de plus profond à aller chercher. Le calcul de l'empreinte carbone bouscule, or la société a besoin d'être bousculée. Car c'est elle et elle seule qui réussira (peut-être ?) à détruire les racines du changement climatique. Ce sont les individus qui changeront l'institution, et non l'inverse.
Julie
Bonjour,
Je viens de tomber sur un article intéressant (je trouve) de Sarah M. Munoz doctorante en science politique et spécialiste de l’adaptation aux changements climatiques que je vous invite à le lire (https://theconversation.com/climat-comment-lindustrie-petroliere-veut-nous-faire-porter-le-chapeau-213142 ).
Votre outil, produit me semble-t-il, les effets que critique Sarah M. Munoz : nosgestesclimat.fr attribue la responsabilité de l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques uniquement aux individus et cela a pour effet de « renverse la responsabilité du problème climatique vers le consommateur, de manière à en effacer celle des industries en s’excluant de la recherche de solutions ».
L’article rappel aussi que ce sont eux qui ont inventés le terme et le concept d’« empreinte carbone » qu'on peut lire bien naturellement un peu partout sur le site nosgestesclimat.fr. Je précise tout de suite que je ne vous en fait pas un reproche, ce terme inventé par BP en 2004 est rentré dans notre sémantique mais sans faire un point Godwin mais point historique, rappelons-nous que dans son journal, Joseph Goebbels écrivait "Nous ne voulons pas convaincre les gens de nos idées, nous voulons réduire le vocabulaire de telle façon qu'ils ne puissent plus exprimer que nos idées." Bref, je m'écarte un peu du sujet mais il me semble intéressant de rappeler ce fait historique effroyable à notre situation contemporaine. Vous développez un outil que nous utilisons pour nous pousser à trouver des solutions d’adaptation individuelles afin de palier à des problématiques créées en grande partie par ceux-là même qui ont conceptualisé cet outil pour s’en exclure. Ils ont bien réussi leurs coups !
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