Ce fichier présente la stratégie adoptée lors de la réalisation du projet. Ce projet contient différents modules et utilise plusieurs structures de données.
Les modules sont les suivants :
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main.c : lit en boucle ce que l'utilisateur tape et mets à jour le prompt.
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slash.h : contient les bibliothèques et les déclarations des fonctions des autres fichiers.
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slash.c : contient les définitions des commandes internes au projet slash, notamment slash_cd, slash_pwd et slash_exit, ainsi que les fonctions nécessaires à la lecture, l'interprétation et l'exécution des commandes. La structure de donnée command est composée d'un "char * name" et d'un pointeur vers une fonction "int (function) (char* args)" dont le type de retour est un entier et qui prend en paramètre "char **args". Cette structure de command, définie dans slash.h, est utilisé dans le module slash.c afin de savoir si la commande tapée par l'utilisateur est une commande interne au projet ou non.
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jokers.c : contient les définitions des fonctions permettant l'expansion des jokers demandés.
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slash_redirections.c : contient les définitions des fonctions permettant la gestion des redirections demandées, excepté les redirections avec un pipeline.
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slash_pipe.c : contient les définitions des fonctions permettant la gestion des redirections demandées avec un pipeline.
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mystring.c : contient des fonctions utiles pour modifier ou créer des strings. Ces fonctions sont utilisées dans les autres modules du projet.
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slash_aux.c : contient des fonctions auxiliaires qui vont être utilisées par les autres modules. Tant que la valeur d'exit_loop est différente de 0, on exécute les instructions suivantes.
Dans la fonction main de main.c, on appelle slash_read qui utilise slash_get_prompt pour obtenir le chemin actuel, puis readline, une fonction de la bibliothèque readline.h, qui va renvoyer la ligne lue dans le prompt pour mettre à jour la variable prompt_line.
Si aucune ligne n'a été lu alors on met exit_loop à 0 afin de sortir de la boucle et de terminer le programme. Sinon, on appelle slash_interpret qui va vérifier grâce à strtok que la ligne de commande lue ne contient pas des arguments trop long ou n'a pas trop d'arguments, et ensuite renvoyer un tableau contenant les différents arguments de la ligne.
On appelle ensuite get_tokens_path pour récupérer le tableau des tokens. Dans cette fonction, on va aussi vérifier s'il y a des jokers à gérer et les gérer avec les fonctions de jokers prefix, total_expansion, cut_path et get_paths. Puis on appelle flat_triple_tab qui permet d'aplatir un tableau à deux dimensions de char* en tableau de char* sur tokens qui contient le tableau des arguments.
Ensuite apply_pipes permet d'exécuter la commande avec un pipeline si nécessaire et sinon en gérant les redirections, car on va appeler la fonction redirection dans apply_pipes. La fonction redirection va gérer les redirections si nécessaire et exécuter la commande grâce à slash_exec de slash.c.
slash_exec va tester si la commande est une commande interne en la comparant avec les commandes internes dans un tableau library. Si c'est une commande interne, on va l'exécuter avec :
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slash_exit qui va mettre exit_loop à 0 pour quitter la boucle du main et mettre à jour l'exit_status si nécessaire qui est la valeur renvoyée par la fonction main ;
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slash_help qui va afficher une aide pour l'utilisateur avec les différentes commandes internes et leurs options ;
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slash_pwd qui va afficher une référence absolue du répertoire de travail courant. Soit la référence absolue logique s'il y a l'option -L ou s'il n'y a pas d'options et sinon une référence absolue physique. Pour la référence logique, on utilise getenv("PWD"). Pour la référence physique, on va vérifier si on est à la racine avec isroot et sinon on va remonter jusqu'à la racine en concaténant les noms des parents à chaque fois que l'on récupère avec get_dirname et que l'on concatène au début avec push_string de slash_aux.c.
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slash_cd qui va changer de répertoire. On utilise slash_cd_aux pour se déplacer de manière physique en utilisant chdir puis en mettant à jour OLDPWD avec setenv et en on récupère le chemin absolue menant au repertoire courant sans les liens symboliques avec slash_pwd et l'option -P pour mettre à jour PWD avec setenv. On utilise aussi slash_cd_aux pour se déplacer de manière logique. On va construire une référence soit en prenant la référence donnée avec la commande si elle est absolue, sinon en l'ajoutant à la référence du répertoire courant obtenue avec getenv("PWD"). On supprime ce qui est inutile dans cette référence (// ou /./ etc.) avec la fonction real_path de slash_aux.c On se déplace ensuite à cette référence avec chdir et on mets à jour PWD avec setenv et la référence construite dans la fonction. Si chdir échoue on appel slash_cd_aux avec -P pour se déplacer de manière physique comme expliquée précédemment.
Si ce n'est pas une commande interne, on utilise exec de slash_aux.c qui permet d'exécuter une commande externe. Dans main on utilise struct sigaction avec sa_handler = SIG_IGN pour ignorer les signaux SIGINT et SIGTERM. Mais ces signaux ne doivent pas être ignorés par les processus exécutant des commandes externes donc on va utiliser struct sigaction avec sa_handler = SIG_DFL pour rétablir la gestion des signaux SIGINT et SIGTERM dans les processus fils. C'est-à-dire que l'on utilise fork et dans le processus fils, on rétablit la gestion de ces signaux avec sigaction et on utilise execvp pour exécuter la commande externe. Dans le père, on attend que le processus fils soit terminer et on met à jour exit_status avec WEXITSTATUS.
On libére ensuite les variables avec free_double_ptr et free_triple_ptr de slash_aux.c et free et on revient au début de la boucle. Si la valeur d'exit_loop est 0, alors la condition de boucle n'est plus vérifiée donc on quitte la boucle. On appelle rl_clear_history qui va supprimer l'historique de readline et on retourne la valeur de l'exit_status.